FAMILLE  GOUBIN - POULAT                                                             
PAGES PRIVÉES   
MA VIE À SIGOGNE - Présentation

Ma famille - Rappel


Mariés le 20 août 1933 à Ugine,
nos parents,
Gabriel GOUBIN né en 1906,
et Paulette POULAT née en 1913,
ont eu trois enfants.


MICHEL (c’est moi), né le 11 février 1945 à Sigogne. J’ai été marié à Marie José Lozachmeur. Nous avons eu deux enfants: Pierre et Catherine.


ELIANE, née à Sigogne (Charente) le 7 avril 1937, est mariée à Hervé Rivoallan. Ils ont eu trois enfants: Olivier, Cécile et Emmanuelle.


GEORGE, né à Ugine (Savoie) le 26 juillet 1934, est resté célibataire jusqu'à sa mort, à Sigogne (Charente) le 14 mai 1993,


1
2
Sigogne 01
Mariés depuis le mois d’août 1933, mes parents sont arrivés à  Sigogne (Charente) en 1936, apportant dans leurs bagages mon frère Georges, né en  1934 à Ugine (Savoie), où les parents s’étaient rencontrés quelques années plus tôt. En 1937, au mois d’avril, c’est Éliane qui naissait à son tour.  Et il fallut patienter huit années supplémentaires pour que j’apparaisse, le 11 février 1945.
           Quinze années plus tard, dans des circonstances que je raconterai dans ces pages, je quittais mon village natal pour rejoindre ma grand-mère à Quimperlé où j’allais entrer en classe de  troisième.
            Je n’en avais évidemment pas conscience à l’époque où je les vivais, mais les années d’après-guerre furent les dernières années d’un monde rural hérité du XIX° siècle. Les choses changeaient bien sûr, les paysans commençaient vraiment à abandonner le cheval au profit du tracteur, les petits artisans peinaient  pour trouver du travail sur place, mais tout cela ne se ressentait pas comme une menace à long terme… Et pourtant… sans réellement s’en rendre compte ni l’avoir choisi, la vie paysanne entrait peu à peu dans les prémices des mutations profondes qui allaient la bouleverser complètement quelques décennies plus tard, jusqu’à la faire presque disparaître…
Le témoignage qui va suivre raconte donc une vie que les enfants d’aujourd’hui auront peut-être du mal à comprendre qu’elle ait pu exister, mais qui fut la mienne de 1945 à 1960.!
Sigogne 01