FAMILLE GOUBIN - POULAT
ON EN A PARLÉ …
Dans la première moitié du XX° siècle, la presse régionale, voire locale, est florissante. Le site des archives du Finistère recense plus de 80 titres entre 1800 et 1944, dont une vingtaine entre les deux guerres !
Combien en reste-t-il aujourd’hui?…
Parmi tous ces titres, l’ « Ouest Eclair » (ancêtre de « Ouest France », « La dépêche de Brest » (aujourd’hui « Le Télégramme »), et l’ «Echo de Bretagne » (aujourd’hui disparu) occupaient l’attention de mon grand-père. « L’Echo de Bretagne, » publié localement le vendredi à Quimperlé, pour ses informations de proximité, « La dépêche de Brest » considéré à l’époque comme républicain et progressiste, par quasi conviction, et « Ouest Eclair », « journal des curés » pour entretenir par réaction sa fibre laïque…
Combien en reste-t-il aujourd’hui?…
Parmi tous ces titres, l’ « Ouest Eclair » (ancêtre de « Ouest France », « La dépêche de Brest » (aujourd’hui « Le Télégramme »), et l’ «Echo de Bretagne » (aujourd’hui disparu) occupaient l’attention de mon grand-père. « L’Echo de Bretagne, » publié localement le vendredi à Quimperlé, pour ses informations de proximité, « La dépêche de Brest » considéré à l’époque comme républicain et progressiste, par quasi conviction, et « Ouest Eclair », « journal des curés » pour entretenir par réaction sa fibre laïque…
Ces deux coupures-ci, issues de l’ « Echo de Bretagne », nous renseignent pour la première, sur l’une des passions de Grand-Père: la pêche.
Grand-père pêchait, en mer (ou plus exactement tout au bout de la digue de Brigneau, à droite. (il n’a en effet jamais eu de bateau), et en rivière, essentiellement sur l’Isole et ses affluents, du côté de Pont Croach, ou de pont Scluze. Il ne pêchait que la truite, à la mouche, à la sauterelle ou au grillon (voir anecdotes), très rarement au ver, jamais à la cuiller!
Curieusement, lui qui était un concentré de maladresse, né avec deux mains gauches, il fabriquait minutieusement ses mouches artificielles, grâce à des fils de couleur, de la gomme arabique qu’il fabriquait lui-même à partir des écoulements d’arbres fruitiers blessés, et aux plumes de coq soigneusement choisies en fonction de l’effet recherché…
Parmi les noms cités, j’ai retrouvé celui de M. Mary , ami de longue date de grand-père. M. Pivert était marchand de vin (à l’angle de la rue Brémond d’ars et de la rue Ellé), et M. Guibourg était pharmacien , vers le bas de la rue Savary.
Grand-père pêchait, en mer (ou plus exactement tout au bout de la digue de Brigneau, à droite. (il n’a en effet jamais eu de bateau), et en rivière, essentiellement sur l’Isole et ses affluents, du côté de Pont Croach, ou de pont Scluze. Il ne pêchait que la truite, à la mouche, à la sauterelle ou au grillon (voir anecdotes), très rarement au ver, jamais à la cuiller!
Curieusement, lui qui était un concentré de maladresse, né avec deux mains gauches, il fabriquait minutieusement ses mouches artificielles, grâce à des fils de couleur, de la gomme arabique qu’il fabriquait lui-même à partir des écoulements d’arbres fruitiers blessés, et aux plumes de coq soigneusement choisies en fonction de l’effet recherché…
Parmi les noms cités, j’ai retrouvé celui de M. Mary , ami de longue date de grand-père. M. Pivert était marchand de vin (à l’angle de la rue Brémond d’ars et de la rue Ellé), et M. Guibourg était pharmacien , vers le bas de la rue Savary.
Echo de Bretagne 29 janv 1936
Echo de Bretagne
janv 1935
janv 1935
